e livre mesure 97 cm de haut sur 50 cm de large, et 22 cm d'épaisseur, et est contenu dans un dossier en bois. Sa reliure pleine est en cuir de veau, avec des décorations en métal. Le volume, rédigé en latin, avec une calligraphie de type minuscule caroline, est l'œuvre d'un seul scribe. Le Codex Gigas contenait, à l'origine, 320 feuilles de vélin ; huit d'entre elles ont été retirées du livre pour une raison inconnue ; ces pages contenaient vraisemblablement les règles des Bénédictins. Le vélin utilisé est de la peau de veau (ou d'âne selon certaines sources) et proviendrait de quelque 160 bêtes. Le Codex pèse 75 kg. C'est la plus grande des Bibles géantes qui apparaissent au xie siècle. L'ouvrage est un exemple tardif du genre, à une époque où, au contraire, sont créés, à Paris, des volumes de petit format.
 


           




 
Contenu
Le portrait du diable.
Ce manuscrit rassemble plusieurs textes : l'Ancien et le Nouveau Testament, deux œuvres de Flavius Josèphe, les « Étymologies » d'Isidore de Séville, l'« Ars medicinae » (L'art de la médecine), le manuel de médecine le plus utilisé au Moyen Âge, une « Chronica Boëmorum » (Chronique des Bohémiens) datant du xiie siècle et signée Cosmas de Prague, ainsi qu'un calendrier. Le document est écrit en latin mais contient également de l'hébreu, du grec, des parties en alphabet cyrillique et en alphabet glagolitique.
 


a Bible du Diable contenait 320 pages, mais à un moment donné, les dix dernières pages ont été découpées et retirées du livre. En ce qui concerne son contenu, cela comprend l’intégralité de la Bible chrétienne, deux œuvres de Flavius ​​Josèphe sur la guerre et les antiquités juives, une encyclopédie d’Isidore de Séville et La Chronique des Bohêmiens écrite par un moine nommé Cosmas de Prague. Les textes ont été principalement rédigés en latin, mais on y trouve d’autres langues, dont l’hébreu et le grec. En plus de ces grands textes, le manuscrit contient également un certain nombre de textes plus courts, par exemple sur les pratiques médicales, la pénitence et l’exorcisme. On y trouve également un calendrier et plusieurs illustrations, dont une représentant le diable à la page 290. C’est de cette illustration que le livre tient son nom de Bible du Diable. De manière assez étonnante, le contenu du livre est plutôt uniforme – notamment dans la constance de l’écriture – malgré sa longueur et son contenu diversifié.





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